"Décadence ou gloire" par Alain Larroque

Dieu a dit à Samuel : "Ce n'est pas toi qu'ils rejettent, c'est moi qu'ils rejettent, afin que je ne  règne plus sur eux" (1 Samuel 8/7).
Lorsque la foi simple cède la place à la logique et aux raisonnements humains, l'homme se laisse influencer par l'esprit du monde et imprégner de sa mentalité : il perd conscience que Dieu règne, qu'il est sur son trône.
"Décadence ou gloire" : le peuple d'Israël a connu l'une et l'autre à partir du moment où il a rejeté Dieu comme roi. Le désir et le plan du Seigneur a toujours été de régner sur son peuple, de le diriger sur la voie du succès et de la bénédiction, afin qu'il soit conscient d'être une nation différente. Malheureusement, Israël a manqué à sa vocation à ce moment ­là et même plus tard, lors de la venue de Jésus, le Messie promis, car les Juifs ont dit de Jésus : "Nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous" (Luc 19/14).
Jésus­-Christ est non seulement le Sauveur de notre âme, parce qu'il a payé le prix de notre rançon à
la croix, mais il veut être aussi le Seigneur et le Roi de notre vie. Acceptons son joug qui est doux et léger et qui nous donne le repos. Si nous voulons régner un jour avec lui, il nous faut reconnaître sa seigneurie et accepter qu'il prenne place sur le "trône" de notre vie. Ne soyons pas de ceux qui demeurent des assistés, mais apprenons à prendre nos responsabilités. De même que le peuple d'Israël a eu besoin de connaître des périodes de réveil spirituel pour revenir à Dieu, de reprendre les anciens sentiers et connaître la bénédiction, l'Eglise peut et doit vivre des temps de rafraîchissement spirituel, pour rendre à Christ la prééminence.